3 familles de soft skills pour les métiers de la transition écologique et du développement durable

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Les soft skills sont les savoir-être d'une personne, par opposition aux "hard skills", les savoir-faire. Les recruteurs recherchent tout particulièrement certains soft skills, considérant que les savoir-faire et les connaissances peuvent ensuite s'apprendre dans un poste mais que les savoir-être font la différence pour un recrutement réussi.

Les métiers de la transition écologique, du développement durable et du QSE nécessitent tout particulièrement certains soft skills. Outre l'expertise technique, ce sont des métiers où il faut convaincre des équipes, impulser le changement et piloter des projets dans la complexité. Les soft skills vont ainsi être indispensables pour "mettre en musique" les expertises techniques et gérer les relations humaines complexes indispensables à la réussite des projets.

Les soft skills pour manager des équipes et des projets

La maitrise des techniques de gestion de projet ne suffit pas, il faut savoir également gérer l'humain, indispensable à la réussite de tout projet. Cela requière 5 soft skills de base :

  • Compréhension de son fonctionnement personnel : préférez-vous travailler avec anticipation ou plutôt dans l'urgence ? Préférez-vous des contextes calmes et stables ou avez-vous besoin de challenges ? Identifier ses situations de confort et d'inconfort dans les relations avec les autres et au travail permet d'analyser les difficultés rencontrées dans la vie professionnelle.
  • Compréhension du fonctionnement des autres : réaliser que les autres ont parfois un fonctionnement très différent du sien permet d'identifier les sources de friction les plus fréquentes au travail, c'est indispensable pour adapter ses interactions à chaque interlocuteur.
  • Maitrise de sa communication interpersonnelle, verbale et non-verbale
  • Sens de la coopération
  • Gestion des situations conflictuelles

Au niveau Master, 3 soft skills supplémentaires permettent de faire la différence dans le management des projets complexes :

  • Assertivité et communication non violente : savoir exprimer son opinion et ses droits sans empiéter sur ceux de son interlocuteur, c'est indispensable pour mettre en place une coopération durable.
  • Sens de l'intérêt général : les projets qui réussissent sont ceux où tous les participants se mettent au service du projet, au-delà de leurs intérêts personnels.
  • Négociation : négocier des moyens, trouver le meilleur compromis pour tous…, tout chef de projet doit savoir négocier, avec la direction générale de l'entreprise, avec les chefs de service impliqués dans le projet, avec ses fournisseurs, etc.

Les soft skills pour manager dans la complexité

Dans les situations complexes, l'intelligence rationnelle ne suffit plus, il faut mobiliser toutes ses formes d'intelligence (sensorielles, émotionnelles, spirituelles) pour atteindre une pensée intuitive complète. Pour cela, 4 soft skills de base :

  • Ecoute de l'autre et connexion à l'autre : la "vraie" écoute de l'autre est rare, elle est pourtant indispensable pour saisir la complexité d'une situation et la validité du point de vue de l'autre, même différent du sien.
  • Confiance en soi
  • Reconnaissance et utilisation de ses émotions : en identifiant ses émotions en temps réel, on peut alors mieux s'ajuster à une situation et éviter les réactions réflexes négatives.
  • Reconnaissance et utilisation des émotions des autres : savoir reconnaitre la peur, la colère, la déception, la jalousie… chez un collaborateur permet d'ajuster son comportement et limite l'apparition des conflits.

Au niveau Master, 3 soft skills supplémentaires permettent de faire la différence dans le management des projets complexes :

  • Bienveillance : faire attention à l'autre, promouvoir l'entraide, remercier, c'est mettre l'humain au centre, toujours.
  • Reconnexion à soi pour être aligné, condition nécessaire au leadership : la posture de leader ne se décrète pas, elle s'observe chez les personnes dont les objectifs, les valeurs et les actes sont alignés, c'est le fameux alignement "tête-cœur-corps". Pour cela il faut être reconnecté à son intériorité, pour identifier ses valeurs.
  • Intégrité : le manager se doit de donner l'exemple et d'agir avec éthique.

Les soft skills pour manager dans un monde changeant

Il faut développer son agilité, sa capacité à transformer des contraintes en opportunités, sa capacité à surmonter les obstacles. Pour cela, 5 soft skills de base :

  • Adaptabilité
  • Accepter les retours et critiques : tous les commentaires et critiques sont bons à prendre pour progresser dans l'intérêt commun. Et s'ils sont mal formulés ou agressifs, il faut savoir mettre de côté l'agressivité pour prendre en compte ce qui va nous faire progresser.
  • Engagement et persévérance : ne pas abandonner à la première difficulté, soutenir son intérêt pour un projet sur la durée, autant de qualités nécessaires quand tout ne se déroule pas comme prévu.
  • Optimisme : dans le domaine professionnel, l'optimisme se traduit par le fait de rechercher des solutions plutôt que se plaindre ou ressasser une difficulté.
  • Accepter l'erreur comme étape vers la solution : le monde changeant de plus en plus vite, il est désormais recommandé de mettre en œuvre rapidement un projet tout en sachant qu'il n'est pas parfait, et de faire de nombreux cycles rapides d'essai-erreur pour aller vers la solution optimale.

Au niveau Master, 3 soft skills supplémentaires permettent d'impulser le changement dans les organisations :

  • Conduite du changement : ce sont des techniques pour entrainer les autres vers la nouveauté en dépassant leurs craintes du changement.
  • Ouverture d'esprit : il faut savoir réviser son jugement en permanence, tenir compte de l'avis des autres. Plus personne ne détient la vérité absolue et définitive !
  • Résilience : le manager de demain va rencontrer de nombreux difficultés et obstacles, il doit savoir rebondir tout en gardant sa confiance en soi intacte.

Les soft skills, ça s'apprend et ça se travaille !

Certes, certaines personnes sont spontanément plus adaptables que d'autres, ou plus à l'aise avec leurs émotions que d'autres. Mais tous les soft skills peuvent s'apprendre et se développer.

Par exemple, le sens de la coopération s'apprend très jeune et se travaille en permanence par des travaux de groupe durant ses études.

Pour d'autres soft skills (gestion des situations conflictuelles, conduite du changement, négociation…), il y a des techniques bien décrites et documentées.

Mais les soft skills relevant de l'intelligence émotionnelle (écoute, assertivité, reconnaissance des émotions) ou spirituelle (alignement, engagement, intégrité…) sont souvent peu travaillés, voire ignorés.

L'ESQESE a développé une méthode issue des avancées les plus récentes de la recherche (neurosciences, psychologie, sciences du management…) pour développer ces soft skills.

Retrouvez la place accordée aux softs skills dans la pédagogie de l'ESQESE.